La phase I du CCNV (2014-2019)


Thème 1 : Prévention

Aide à prévenir l’apparition de la maladie

  • Équipe no 1 : L’équipe sur la génétique clinique et la découverte de gènes est dirigée par le docteur Peter St-George-Hyslop, dont le laboratoire a découvert plus de neuf nouveaux gènes associés à la maladie d’Alzheimer.

 

  • Équipe no 2 : L’équipe sur l’inflammation et les facteurs de croissance du tissu nerveux est dirigée par le docteur Claudio Cuello et travaille sur les aspects multidisciplinaires de la réparation et du vieillissement du cerveau.

 

  • Équipe no 3 : L’équipe sur le mauvais repliement des protéines est dirigée par le docteur Neil Cashman, qui supervise deux laboratoires se consacrant à l’étude des raisons pour lesquelles les protéines mal repliées causent des maladies (telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson) dans les cellules voisines.

 

  • Équipe no 4 : L’équipe sur les synapses et la métabolomique est dirigée par le docteur Robert Bartha, qui élabore des méthodes d’IRM uniques pour observer les maladies du cerveau et du corps humain dans le but de faire naître de nouvelles perspectives pour améliorer les soins aux patients.

 

  • Équipe no 5 : L’équipe sur le métabolisme des lipides et des lipoprotéines est dirigée par la docteure Cheryl Wellington, qui se concentre sur les facteurs de risque génétiques et environnementaux associés à des troubles neurocognitifs en examinant le métabolisme des lipides et des lipoprotéines dans le cerveau.

 

  • Équipe no 6 : L’équipe sur la nutrition, l’exercice et le style de vie dans la prévention de la maladie d’Alzheimer est dirigée par la docteure Carol Greenwood, dont les recherches visent à définir des stratégies nutritionnelles permettant de soutenir une fonction cognitive optimale à un âge avancé. Plus précisément, la Dre Greenwood et son équipe examinent la relation entre les habitudes alimentaires adoptées tout au long d’une vie, les risques de déclin cognitif au fil du temps et la façon dont les troubles vasculaires et métaboliques associés à l’alimentation influencent ce déclin. Ils se préparent à amorcer un essai clinique explorant les effets de l’alimentation et de l’exercice sur la structure du cerveau et les performances cognitives. L’étude sera menée auprès de personnes âgées qui présentent un trouble subjectif de la cognition (c’est-à-dire que ceux-ci signalent eux-mêmes des problèmes de mémoire ou des troubles cognitifs) ainsi que des facteurs de risque de type vasculaire. Ces personnes ont été ciblées, car leur risque de maladie d’Alzheimer et de trouble cognitif léger avec lésions vasculaires (ou de leur combinaison) est élevé, mais leurs capacités cognitives se trouvent toujours dans la norme. Elles présentent également des facteurs de risque liés au mode de vie (obésité, tension artérielle et taux de cholestérol élevés, résistance à l’insuline et diabète de type 2, entre autres), qui peuvent être pris en charge par une modification des habitudes de vie. En d’autres termes, des interventions relatives à l’alimentation et au mode de vie peuvent s’avérer être les plus utiles pour ces personnes. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Thème 2 : Traitement

 Aide à retarder l’évolution de la maladie

  • Équipe no 7 : L’équipe sur la maladie vasculaire et son impact sur les maladies neurodégénératives est codirigée par les docteurs Eric Smith et JoAnne McLaurin. Elle comprend 17 chercheurs en sciences fondamentales et cliniques qui travaillent ensemble pour traduire les découvertes sur les maladies vasculaires en traitements thérapeutiques pour les maladies vasculaires cognitives (MVC). Dans certains cas, les MVC se traduisent par un AVC symptomatique qui provoque une paralysie ou une perte de la parole. Plus subtilement, elles se présentent comme des problèmes de concentration ou de mémoire découlant d’une période prolongée d’hypertension (c’est-à-dire une pression artérielle anormalement élevée), un syndrome métabolique ou plusieurs AVC subtils qui apparaissent dans les clichés d’imagerie fonctionnelle comme des déficits dans le cerveau et dans ses vaisseaux sanguins. Plus précisément, l’équipe cherche : (1) à mieux comprendre l’évolution de la maladie associée aux MVC par l’entremise de modèles animaux de risque vasculaire et de maladies vasculaires (y compris l’essai de nouveaux traitements); (2) à découvrir les images du cerveau et les biomarqueurs sanguins des premiers changements chez les êtres humains dans le MVC; et (3) à utiliser ces informations pour planifier des essais cliniques chez les personnes en phase précoce de MVC. Pour en savoir plus, cliquez ici.

 

  • Équipe no 8 : L’équipe sur les corps de Lewy, le vieillissement et la démence est dirigée par le docteur Richard Camicioli, qui met l’accent sur le diagnostic et le traitement des troubles neurocognitifs et de la maladie de Parkinson.

 

  • Équipe no 9 : L’équipe sur la découverte de nouveaux biomarqueurs est codirigée par les docteurs Roger Dixon et Pierre Bellec. Cette équipe dynamique comprend un nombre grandissant de chercheurs Canadiens dont les intérêts de recherche variés et les approches complémentaires contribuent à la recherche sur les biomarqueurs du vieillissement et des maladies neurodégénératives. L’équipe 9 encourage la collaboration et l’intégration des connaissances dans le vaste domaine de la recherche sur les biomarqueurs. Ce domaine englobe des disciplines variées telles la neuroimagerie, la neurobiologie, les neurosciences computationelles, ainsi que la recherche portant sur la neurocognition. En plus d’approches traditionnelles visant à tester des hypothèses, l’équipe 9 utilise des techniques de fouille de données pour la découverte et la validation de biomarqueurs, sur la base de données « omiques », de manière uni- ou multi- modale. Les recherches collaboratives au sein de l’équipe 9 intègrent des technologies émergentes telles que l’apprentissage machine, la fouille de données, la connectomique, la métabolomique, la génomique, l’analyse de trajectoires ainsi que la découverte de sous-types pour la médecine de précision.

 

  • Équipe no 10 : L’équipe sur l’intervention cognitive, la réserve et la plasticité cérébrale est dirigée par la docteure Sylvie Belleville. Elle cherche à mieux comprendre comment la réserve cognitive et la plasticité cérébrale protègent la personne contre les maladies neurodégénératives liées à l’âge et à élaborer des stratégies pour augmenter la résilience. Plus précisément, ils cherchent à concevoir et évaluer un programme de formation cognitive qui favorisera la santé cognitive chez les personnes atteintes de déclin cognitif subjectif (c.-à-d., une auto-évaluation des problèmes de mémoire ou des troubles cognitifs). Le programme associe des stratégies d’entraînement de la mémoire et de l’attention à des activités de loisir stimulantes (p. ex., l’apprentissage de la musique, l’apprentissage d’une deuxième langue et jouer à des jeux vidéo actifs). La structure et le fonctionnement du cerveau des participants, leur cognition et leur bien-être seront mesurés immédiatement après la période d’entraînement, puis de nouveau deux ans plus tard pour évaluer la persistance à long terme des bienfaits, ainsi que les effets protecteurs de l’intervention contre le déclin lié à l’âge. Pour cette étude, les chercheurs souhaitent recruter le plus grand nombre de participants possible ayant un faible niveau d’éducation formelle. Ces personnes sont considérées comme plus à risque de développer un trouble neurocognitif et sont donc susceptibles de bénéficier considérablement de ce type d’intervention. De plus, l’étude identifiera les meilleurs répondeurs en examinant si les caractéristiques individuelles — par exemple, le génotype, le sexe ou le mode de vie cognitif — permettent de prédire de meilleurs résultats.

 

  • Équipe no 11 : L’équipe sur la prévention et le traitement des symptômes neuropsychiatriques est dirigée par les docteurs Nathan HerrmannKrista Lanctôt, et Dallas Seitz. La principale contribution du Dr Herrmann dans le domaine de la recherche sur les troubles neurocognitifs sur le traitement des troubles comportementaux et la cognition. La docteure Lanctôt étudie comment des troubles neurocognitifs influence les émotions et l’humeur et comment celles-ci peuvent être mieux prises en charge. Les recherches du Dr Seitz s’intéressent à la façon dont les adultes âgés atteints de troubles psychiatriques utilisent les services de santé, évaluent l’innocuité et l’efficacité des traitements pour des problèmes de santé mentale gériatriques et effectuent le transfert des connaissances en santé mentale gériatrique.

 

  • Équipe no 12 : L’équipe sur la mobilité, l’exercice et la cognition (MEC) est codirigée par les docteurs Manuel Montero-Odasso et Louis Bherer. Elle se concentre sur le lien entre l’activité physique, les performances motrices et le déclin cognitif lié à l’âge et la neurodégénérescence. Au cours du vieillissement, le déclin moteur et le déclin cognitif interagissent souvent en raison des réseaux neuronaux qu’ils partagent. Par conséquent, les changements liés à l’âge ou provoqués par la maladie dans ces réseaux ont des répercussions sur l’apprentissage et le contrôle moteur, la mémoire, les fonctions exécutives, la démarche et l’équilibre chez les personnes âgées. Mais surtout, le déclin moteur et le déclin cognitif constituent les principaux facteurs de risque d’un trouble neurocognitif, de chutes, de fractures et d’incapacité à long terme. Plus précisément, l’équipe MEC étudie l’interaction et l’expression du déclin cognitif et moteur dans l’évolution des maladies neurodégénératives. Leurs conclusions seront ensuite transposées dans des interventions novatrices axées sur l’activité physique. À ce jour, le MEC a obtenu plusieurs réalisations importantes, en particulier en ce qui concerne l’essai SYNERGIC (SYNchronizing Exercises and Remedies in GaIt and Cognition ou synchronisation de l’activité physique et des traitements pour améliorer la démarche et la cognition) des IRSC et du CCNV. L’essai SYNERGIC est mené par leur équipe de recherche pancanadienne et vise à déterminer les effets d’une combinaison d’exercices physiques, moteurs et cognitifs sur le déclin cognitif et moteur. Pour en savoir plus, consultez le www.ClinicalTrials.gov (NCT02808676).

 

  • Équipe no 13 : L’équipe sur la démence frontotemporale est dirigée par le docteur Robin Hsiung, qui examine les facteurs qui causent des troubles neurocognitifs et explore de nouvelles techniques d’imagerie et de laboratoire pour contribuer à identifier et à distinguer les différents types des troubles neurocognitifs au stade le plus précoce. Un autre thème central de ses recherches consiste à utiliser les essais cliniques pour apprendre de nouvelles techniques pour traiter différents types des troubles neurocognitifs à différents stades.

Thème 3 : Qualité de vie

Aide les personnes, les proches aidants et le système de santé à faire face aux maladies déjà présentes

  • Équipe no 14 : L’équipe sur la façon dont les multiples facteurs de morbidité modifient le risque de démence et les modes de manifestation des maladies est dirigée par la docteure Melissa Andrew, qui étudie l’impact des multiples morbidités sur des troubles neurocognitifs. Elle s’intéresse en particulier à l’impact de la fragilité et de la vulnérabilité sur l’accélération de l’apparition des symptômes et la progression des troubles neurocognitifs et comment la maladie peut être mieux prise en charge et traitée.

 

  • Équipe no 15 : L’équipe sur la gérontechnologie et la démence est dirigée par le docteur Alex Mihailidis, qui met l’accent sur l’intégration de la technologie dans le vécu des personnes ayant la maladie d’Alzheimer. Les besoins d’apprentissage et les caractéristiques des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer permettent la création de supports technologiques pour aider à améliorer la qualité des expériences au jour le jour.

 

  • Équipe no 16 : L’équipe sur la conduite automobile et la démence est codirigée par les docteurs Gary Naglie et Mark Rapoport, et Elaine Stasiulis est l’associée de recherche du programme. Travaillant avec une équipe de recherche pancanadienne, ils mettent au point une boîte à outils pour l’arrêt de la conduite automobile associée à des troubles neurocognitifs à utiliser dans des milieux communautaires par les personnes atteintes, leur famille et leurs proches. En ce moment, l’équipe évalue la boîte à outils avec des partenaires de la Société Alzheimer et a pour objectif plus vaste d’intégrer les éléments de la boîte à outil dans les programmes et les services existants en 2017. L’équipe cherche aussi à développer une intervention de groupe sur mesure qui permettra d’offrir du soutien aux conducteurs atteints des troubles neurocognitifs et à leurs partenaires de soins dans la prise de décision, ainsi que de les aider à s’adapter lorsqu’ils cessent de conduire. Les collaborations de l’équipe comprennent les travaux avec l’équipe no 15 du CCNV visant à mesurer objectivement l’impact des interventions liées à la suspension du droit de conduire par l’élaboration d’un algorithme associé au GPS qui permettra d’identifier les tendances dans la mobilité. L’équipe intègre le point de vue des partenaires de soins et des régions rurales dans l’élaboration d’une intervention associée à l’arrêt de la conduite automobile en travaillant avec les équipes no 18 et 20 du CCNV. En collaboration avec la plateforme transversale sur les femmes, le genre, le sexe et des troubles neurocognitifs, l’équipe intègre les connaissances relatives au sexe et au genre dans l’arrêt de la conduite automobile. Pour en savoir plus sur les résultats récents de l’équipe, cliquez ici.

 

  • Équipe no 17 : L’équipe sur les interventions au niveau de l’interface sensorielle et cognitive est codirigée par les docteurs Natalie Phillips et Walter Wittich. Les recherches de l’équipe sont axées sur la présence simultanée de deux conditions sensorielles (ou plus) que les adultes âgés atteints des troubles neurocognitifs ont souvent. Plus précisément, l’équipe étudie l’interaction entre une perte sensorielle et la fonction cognitive — c’est-à-dire les défis que cela représente pour l’évaluation cognitive et la détection précoce, ainsi que les répercussions sur la qualité de vie (y compris la communication et l’interaction avec les autres). Leurs stratégies de recherche comprennent l’analyse de vastes bases de données (p. ex., celles de l’étude COMPASS-ND, l’étude phare emblème du CCNV, de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement, et de l’Institut canadien d’information sur la santé), ainsi que dles études expérimentales, dles interventions expérimentales et des entrevues qualitatives.

 

  • Équipe no 18 : L’équipe sur l’efficacité de l’intervention du soignant est codirigée par les docteurs Joel Sadavoy et Mary Chiu. Elle cherche à mieux comprendre comment les facteurs sociaux influencent les pensées et les comportements des membres de la famille qui doivent composer avec un emploi et la prestation de soins à une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer et des troubles neurocognitifs. Plus précisément, cette équipe de recherche s’intéresse à l’efficacité et à l’adaptabilité des interventions psychothérapeutiques et des interventions visant l’acquisition de compétences pour répondre aux besoins particuliers de ce groupe — que ce soit pour favoriser la stabilité de l’unité familiale ou la productivité du marché du travail. Pour ce faire, l’équipe effectue : (1) Une enquête nationale et des entrevues en profondeur afin d’identifier les caractéristiques et les défis particuliers auxquels sont confrontés les aidants de personnes atteintes un trouble neurocognitif qui travaillent; (2) Une étude sur l’efficacité clinique et une étude d’impact du programme sur les aidants (CARERS) au travail du Centre Reitman (qui consiste en une intervention psychothérapeutique visant l’acquisition de compétences en petits groupes mise au point pour répondre aux besoins des aidants de personnes atteintes des troubles neurocognitifs  qui travaillent); et (3) Une étude de l’adaptabilité et de la faisabilité de la mise en œuvre et du déploiement du programme pour les aidants (CARERS) au travail du Centre Reitman dans les milieux ruraux de partout au Canada.

 

  • Équipe no 19 : L’équipe sur l’intégration des soins relatifs à la démence dans le système de santé est dirigée par les docteurs Howard Bergman et Isabelle Vedel. Howard Bergman est l’auteur du plan d’action québécois sur la maladie d’Azlheimer et les affections connexes, De la prévention aux soins de fin de vie, présenté en 2009. Isabelle Vedel et lui travaillent actuellement avec le ministère de la Santé du Québec dans la mise en œuvre de ce plan. Isabelle Vedel se concentre sur la mise en œuvre, l’évaluation et l’organisation des services de santé pour les personnes âgées. Pour en savoir plus au sujet de ce projet, veuillez consulter la page Web de l’équipe no 19.

 

  • Équipe no 20 : L’équipe sur les problèmes soulevés par les soins aux personnes atteintes de démence dans les régions rurales et chez les populations autochtones est dirigée par les docteures Debra MorganKristen Jacklin, et Carrie Bourassa. Debra Morgan dirige l’équipe de recherche-action sur des troubles neurocognitifs en milieu rural (RaDAR) et est la directrice de la clinique de la mémoire en régions rurales et éloignées de l’Université de la Saskatchewan. En adoptant une stratégie de recherche communautaire, la docteure Morgan travaille directement avec les intervenants afin de transposer les pratiques exemplaires dans le traitement des troubles neurocognitifs — en particulier la qualité de vie des personnes et de leurs proches — pour le milieu rural. Leur récent rapport d’étude de référence peut être consulté ici. L’équipe de la docteure Kristen Jacklin cherche à répondre aux priorités de recherche sur des troubles neurocognitifs identifiées par les communautés autochtones de l’Ontario par une stratégie de recherche participative et orientée vers l’action. Plus précisément, la docteure Jacklin s’attarde à concevoir des outils fondés sur des données probantes pour la prestation de soins aux personnes atteintes des troubles neurocognitifs. Carrie Bourassa s’intéresse aux soins de fin de vie chez la clientèle autochtone. Pour en savoir plus sur leurs activités au sein du CCNV et leurs projets connexes sur les questions du vieillissement et des troubles neurocognitifs chez les populations autochtones, cliquez ici.

 

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