La recherche du docteur Alan Evans se classe parmi les « 100 meilleurs articles scientifiques de l’année 2016 » de la revue Discover

 

Le docteur Alan Evans, qui codirige la plateforme Imagerie, base de données et technologie de l’information du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNV), a dirigé une équipe qui a produit l’un des 100 meilleurs articles de 2016 parus dans la revue Discover.

 

La revue Discover couvre les dernières nouvelles, théories et percées dans le monde de la science. Chaque année, ils choisissent les 100 meilleurs articles scientifiques dans le monde entier et, cette année, ils ont souligné les travaux du docteur Evans sur les techniques mises au point pour analyser des ensembles de données qui sont si vastes ou si complexes que les applications de traitement de données classiques n’arrivent pas à les traiter adéquatement.

 

Le docteur Evans et son équipe ont examiné plus de 7700 images du cerveau provenant de 1171 personnes à divers stades de la maladie d’Alzheimer (MA) qui ont été recrutées dans le cadre de l’Initiative en neuroimagerie de la maladie d’Alzheimer. Leurs résultats, publiés dans la revue Nature Communications (juin, 2016), suggèrent que les premiers changements menant à la MA sont liés au débit sanguin (c.-à-d., d’origine vasculaire). Cette découverte est importante étant donné que les scientifiques ont longtemps soutenu que les premiers changements menant à la MA impliquaient l’accumulation d’une protéine collante (l’amyloïde) qui forme des plaques qui finissent par dégrader les neurones et affecter le fonctionnement du cerveau.

 

Selon le directeur scientifique du CCNV, le docteur Howard Chertkow, « c’est un honneur bien mérité pour le docteur Evans et son équipe de recherche. Il n’y a aucun doute que cet article a suscité de l’intérêt et des discussions au sein de la communauté médicale. Bien que l’accumulation d’amyloïde ait longtemps été considérée comme la cause fondamentale de la MA, les traitements visant à en réduire sa quantité dans le cerveau n’ont pas permis d’arrêter ou même de ralentir l’évolution de la maladie. Les travaux du docteur Evans et de son équipe laissent croire que d’autres événements surviennent plus tôt dans le développement de la MA. Il pourrait s’agir de cibles importantes pour un traitement efficace. »

 

En plus de diriger l’équipe de développement de la gestion de données pour le CCNV, le docteur Evans continuera de s’appuyer sur ces résultats en utilisant des techniques de traitement des mégadonnées et d’analyse d’images du cerveau pour caractériser la neurodégénérescence liée à l’âge dans le cadre de l’initiative BRAIN (BRoad and Deep Analyses In Neurodegeneration ou analyses profondes et vastes de la neurodégénérescence) qui est entreprise par les chercheurs du CCNV, en collaboration avec les chercheurs affiliés à l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement. Grâce à ce partenariat, les chercheurs examineront de près comment les mégadonnées peuvent contribuer à la compréhension des causes et de l’évolution de la neurodégénérescence et de la démence.

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