In memoriam

Arnold Mitniski, membre de l’équipe 14, est décédé d’une courte maladie le 26 mai dernier. Il laisse dans le deuil son épouse Larissa, sa fille Julia et les membres de sa famille. Dans une note envoyée à ses amis et collègues, Dr Kenneth Rockwood a écrit (traduction libre) : « Un homme brillant, plaisant et humble, un amoureux de la musique – ce n’est pas un hasard si Julia est une pianiste classique – Arnold était très apprécié et admiré par un large éventail d’amis et de collègues de plusieurs disciplines et de partout au monde.

« Provenant de l’ancienne Union soviétique, Arnold, un mathématicien et scientifique, s’est établi à Halifax en 2000, après quelques années passées à Montréal, en tant que professeur adjoint au département de médecine où il se consacrait aux aspects mathématiques du vieillissement. J’ai eu le privilège de côtoyer Arnold comme collègue et comme ami. Les contributions fondamentales d’Arnold à la compréhension de la fragilité ont attiré l’attention sur la scène internationale. En 2011, il est nommé professeur de recherche universitaire en médecine. Arnold a pris sa retraite il y a deux ans en disant qu’il avait été honoré d’avoir été reconnu comme professeur émérite de médecine. Il vouait un amour particulier pour Dalhousie, et surtout pour le département de médecine qui l’avait engagé, – lui, un mathématicien – et pour lequel je serai toujours reconnaissant.

« Arnold et moi avons découvert ensemble le travail interdisciplinaire. En dix ans, nous sommes passés de la bonne volonté, mais de l’incompréhension mutuelle, à la capacité de finir les phrases de l’autre. Puis, nous avons découvert une discipline unique qui nous a bien servi depuis : les choses que nous avons triées et qui se sont raisonnablement avérées, ne l’étaient que lorsque nous les connaissions si bien que chacun d’entre nous pouvait l’exprimer en des termes non répréhensibles pour l’autre. C’est quelque chose que je voulais vous de partager et désormais, je l’appelerai la doctrine Mitnitski.

« Mais je voudrais aussi vous partager ceci : n’attendez pas que quelqu’un meure pour lui dire quel privilège vous avez eu à connaître et travailler avec eux. »

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