Les chercheurs du CCNV dans le domaine de la démence se réunissent pour partager des découvertes et discuter de nouvelles idées pour la planification de la phase II

 

En novembre, des experts de partout au Canada se sont réunis à Toronto pour partager les progrès dans le domaine de la recherche sur la démence dans le cadre de la troisième série d’événements annuels du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNV).

 

Avec une participation de près de 200 membres, l’événement de deux jours portait sur des sujets allant des nouvelles percées dans la recherche scientifique à la façon de surmonter les obstacles sociaux et culturels pour les personnes qui vivent avec la démence en passant par la participation des patients en recherche.

 

« Le partage des connaissances et des recherches est crucial pour la prévention, le traitement et la prise en charge de toutes les formes de démence », a déclaré le docteur Howard Chertkow, directeur scientifique du CCNV. « Cette tribune nous permet de continuer à faire exactement cela. »

 

Le premier jour, le Forum des partenaires, a mis en évidence la nécessité d’établir des priorités de recherche nationales sur la démence et a attiré l’attention sur la perspective mondiale de l’Organisation mondiale de la santé et du Conseil mondial de lutte contre la démence. Les présentateurs ont transmis la liste des dix questions de recherche prioritaires élaborée par le Partenariat canadien pour l’établissement des priorités sur les maladies cognitives. Les discussions ont porté sur un vaste consortium « sans frontières » de recherche sur la démence et l’importance d’effectuer des investissements stratégiques dans le CCNV dans le cadre de la stratégie canadienne de recherche sur la démence.

 

L’honorable Kelvin Ogilvie, conférencier principal, a rappelé aux participants la nécessité d’avoir une stratégie nationale pour la démence pour les collectivités amies des personnes atteintes de démence décrites dans le rapport du Sénat de 2016. Il a aussi encouragé les chercheurs et les représentants partenaires à aborder les sénateurs et les membres du parlement sensibles à cette problématique comme un groupe homogène. Le docteur Kenneth Rockwood, chercheur principal et professeur à l’Université Dalhousie, a abondé dans le même sens en disant : « Le fait que nous travaillons ensemble pour faire progresser la recherche est la clé de notre succès ».

 

La deuxième journée, la Journée de la science, était l’occasion de partager de nouveaux résultats de recherche ou de nouvelles découvertes sur la démence. Les experts ont souligné les défis et les possibilités, comme l’élaboration d’une intervention à plusieurs volets pour soutenir la prise de décisions au sujet de la conduite automobile chez les personnes atteintes de démence ou examiner la complexité de l’accès aux soins pour les personnes vivant dans des collectivités rurales. Les participants ont aussi entendu des messages inspirant de la communauté autochtone au sujet de la nécessité que les politiques soient appuyées et guidées par la communauté.

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