Aider à prévenir l’apparition de la maladie
- Équipe no 1 : L’équipe sur la génétique clinique et la découverte des gènes est codirigée par les Drs Ekaterina Rogaeva et Ziv Gan-Or. Elle est également formée de quatre autres experts canadiens de la génétique moléculaire ou clinique, ou de la génomique fonctionnelle, reconnus à l’échelle internationale (les Drs Peter St. George-Hyslop, Kathy Siminovitch, Guy Rouleau et Ian Mackenzie). Pour la phase II du CCNV, cette équipe continuera d’agir à titre de plateforme en procédant au génotypage des participants aux études du CCNV, et poursuivra son programme de recherche, qui porte sur diverses maladies neurodégénératives caractérisées par des symptômes similaires. Pour augmenter la richesse de l’ensemble de données présentement recueillie dans le cadre de l’étude COMPASS-ND, la cohorte de participants aux études du CCNV sera combinée à celles recueillies dans les laboratoires de chaque membre de cette équipe et ainsi qu’à celles de consortiums internationaux axés sur la découverte de nouveaux gènes pathogènes ou d’agents modificateurs de phénotypes cliniques. L’équipe prévoit également solliciter la participation des principaux établissements canadiens et d’utiliser une plateforme partagée d’outils informatiques en génomique afin d’étudier les variantes de maladies neurodégénératives, ainsi que les variations régionales associées à ces maladies. Ces travaux éclaireront ceux d’équipes de recherche translationnelle du CCNV et permettront l’établissement de cohortes stratifiées en fonction de facteurs génétiques, qui seront d’une grande valeur pour toutes les équipes du CCNV et pour d’éventuels essais thérapeutiques. L’équipe soutiendra également les équipes travaillant sur des études précliniques et qui cherchent à découvrir de nouveaux agents thérapeutiques et de nouvelles méthodes diagnostiques en identifiant des personnes présentant des génotypes d’intérêt pour la création de modèles de cellules neuronales humaines qui viendront complémenter les modèles animaux ou cellulaires.
- Équipe no 2 : L’équipe sur l’inflammation et les facteurs de croissance du tissu nerveux est codirigée par les Drs Margaret Fahnestock et Pedro Rosa-Neto. L’équipe travaille sur les aspects multidisciplinaires de la réparation et du vieillissement du cerveau.
- Équipe no 3 : L’équipe sur le mauvais repliement des protéines est dirigée par le Dr Neil Cashman dont le laboratoire travaille en collaboration avec deux autres laboratoires au sein du CCNV afin d’effectuer des travaux de recherche fondamentale et translationnelle portant sur les raisons pour lesquelles le mauvais repliement des protéines entraîne la neurodégénérescence liée aux maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
- Équipe no 4 : L’équipe sur la détection et la prévention précoce des maladies neurodégénératives est dirigée par le Dr Robert Bartha. Les travaux de cette équipe ont pour objectif de déceler les changements métaboliques, synaptiques et inflammatoires qui se produisent dans le cerveau dès les premiers stades des maladies neurodégénératives et qui pourraient constituer de nouvelles cibles thérapeutiques ainsi que de nouveaux biomarqueurs diagnostiques. Pour ce faire, les membres de cette équipe utilisent des outils de pointe, y compris de nouveaux modèles animaux (pour étudier des aspects précis des maladies), ainsi que des tests cognitifs automatisés, effectués sur de ces modèles, sensibles au moindre changement dans la mémoire et dans les fonctions exécutives cérébrales. En ayant recours à l’équipement d’imagerie le plus perfectionné au pays, les membres de cette équipe ont conçu des méthodes d’imagerie de haute résolution et non invasives qui sont sensibles au métabolisme, aux fonctions et à la microstructure du cerveau. Ces méthodes sont conçues pour établir un lien entre les résultats obtenus auprès des modèles animaux et ceux de l’étude COMPASS-ND. De façon plus générale, l’équipe vise également à comprendre si les différences sur le plan des changements métaboliques et inflammatoires notés entre les sexes peuvent accélérer l’évolution des maladies.
- Équipe no 5 : L’équipe sur la nutrition, l’exercice et le style de vie dans la prévention de la maladie d’Alzheimer est dirigée par la Dre Guylaine Ferland, dont les travaux de recherche visent à définir des stratégies nutritionnelles permettant de soutenir une fonction cognitive optimale à un âge avancé. Plus précisément, la Dre Ferland et son équipe examinent la relation entre les habitudes alimentaires adoptées tout au long d’une vie, les risques de déclin cognitif au fil du temps, et la façon dont les troubles vasculaires et métaboliques associés à l’alimentation influencent ce déclin. Ils examinent notamment ces questions en menant des études épidémiologiques qui explorent les relations entre l’alimentation, l’activité physique, d’autres facteurs du mode de vie (p. ex., l’engagement social, le statut socio-économique), des facteurs métaboliques (p. ex., des marqueurs inflammatoires), et des gènes spécifiques, et ce en analysant les données d’études de cohorte canadiennes. Au moyen de ces analyses, ils tentent de mieux caractériser les personnes qui présentent un risque élevé de déclin cognitif, et de déterminer comment l’alimentation, l’activité physique et les composantes du mode de vie interagissent. L’équipe de la Dre Ferland a amorcé en parallèle un essai clinique (LEAD) explorant les effets de l’alimentation et de l’exercice sur la structure du cerveau et les performances cognitives. L’étude est menée auprès d’adultes âgés qui présentent un déclin cognitif subjectif (c’est-à-dire des problèmes de mémoires ou des troubles cognitifs signalés par les patients eux-mêmes) et des facteurs de risque vasculaire (obésité, diabète de type 2 ou hypertension). Ces personnes ont été ciblées, car leur risque de maladie d’Alzheimer et un trouble neurodégénératif vasculaire (ou de leur présence combinée) est élevé, mais leurs capacités cognitives se trouvent toujours dans la norme. À l’issue de cette étude, l’équipe déterminera si les bienfaits d’un programme d’exercices sur certaines performances cognitives peuvent être amplifiés par une modification de l’alimentation en fonction des recommandations du Guide d’alimentation pour la santé du cerveau qui a récemment été rédigé par l’équipe. Pour consulter les versions anglaise et française du guide, cliquez ici.